Avoir un adolescent à la maison, qui traîne les pieds et manque de motivation, qui se croit au-dessus de tout et qui pense pouvoir devenir riche en abandonnant l’école en troisième secondaire ; qui a fait le tour des séries Netflix, qui bat des records aux jeux vidéo tendances du moment et qui texte plus vite que son ombre, je l’ai vécu récemment et je ne suis malheureusement pas la seule.
Mon fils, bel ado blond était en difficulté scolaire, cumulait les échecs et sa persévérance était mise à rude épreuve depuis plusieurs années. Il revenait de l’école en disant que ce n’était pas pour lui et qu’il ne réussirait pas. Un bon matin, alors que je lui disais qu’il serait en retard s’il ne montait pas déjeuner, Il m’a annoncé qu’il quittait l’école en affirmant qu’il n’y remettrait plus jamais les pieds.
Si vous êtes parents, grands-parents ou adulte significatif auprès d’un jeune en décrochage, nous vivons la même chose, chaque histoire est unique, mais le résultat est le même. La situation est préoccupante, elle nous questionne comme parent et nous bouleverse. C’est normal, vous souhaitez le meilleur pour vos enfants et grâce à votre expérience, vous savez que la sécurité financière passe par l’éducation. Heureusement, il y a des solutions.
De mon côté, je gardais l’esprit ouvert et le lien avec mon enfant, mais j’étais à court d’argument. Je lui avais parlé de la difficulté de se trouver un emploi sans diplôme, du salaire qui ne serait pas à la hauteur de ses rêves de voiture sport et de voyages. Je tentais de lui faire voir qu’il aurait à faire face à des conditions de travail difficiles et surtout au manque de choix qui s’offriraient à lui avec seulement un secondaire trois de complété.
Le soir, je pleurais et j’angoissais. Comme parent, je vivais avec la peur de voir mon enfant limité et dans le besoin et aussi de la culpabilité. Vous le savez, les inquiétudes parentales naissent en même temps que l’enfant et nous souhaitons le bonheur à nos amours.
Est-ce que mon fils, déscolarisé, pouvait réussir sa vie sans diplôme? Arriverait-il à arrondir ses fins de mois avec son emploi précaire? Est-ce qu’il serait autonome financièrement, est-ce que je pourrais profiter de mes économies pour me gâter ou est-ce que je devrais l’aider? Est-ce que je pouvais faire quelque chose?
Je me retrouvais devant mon ordinateur à la recherche de solution. Secondaire à distance, cours aux adultes, comment terminer son secondaire à la maison, école pour décrocheur, cours par correspondance, tous ces mots tapés sur le clavier pour guider mon fils vers la solution pour raccrocher et obtenir un diplôme secondaire.
Le décrochage scolaire touche trop de jeunes pour ne pas en parler. Au Québec, 36% des jeunes n’obtiennent pas leur diplôme en cinq ans. (1)
Les garçons sont principalement touchés alors qu’un sur deux ne sera pas diplômé après cinq ans. Quand on sait que les emplois disponibles sont de plus en plus spécialisés, terminer son secondaire devient une priorité. Le système scolaire n’arrive pas à tous les garder jusqu’à l’obtention du diplôme pour différentes raisons. Le manque de soutien de la famille, des amis, le faible sentiment d’appartenance, d’estime de soi et l’adaptation sociale sont des facteurs de risques présents chez 24 % des garçons et 16% des filles, considérés à risque de décrochage. (2)
Les non-diplômés se trouvent fréquemment dans des emplois précaires, doivent cumuler plusieurs emplois et se retrouvent périodiquement sur l’assurance chômage dans un cycle stressant. (3)
Il y a plusieurs façons de terminer son secondaire. Il suffit de trouver celle qui convient. Il y a 192 centres de formation générale aux adultes au Québec, il y a la formation à distance traditionnelle, la formation professionnelle pour obtenir un DES à partir de son DEP ou encore un test de développement général pour obtenir une équivalence. Si vous avez un enfant qui avait de la difficulté à se concentrer en classe, qui avait besoin de bouger et qui ne se pliait pas aux exigences du système scolaire actuel, peut-être que même les cours aux adultes le rebuteront. S’il n’a jamais ouvert un livre, peut-être que les cahiers commandés pour les cours à distance resteront sur son bureau et prendront la poussière.
Par contre, sauf quelques exceptions, les jeunes ont tous leur cellulaire pratiquement vissé à la main et plusieurs sont de grands utilisateurs de jeux en ligne et passent plus de temps dans le monde virtuel que dans le réel. C’est de cette façon que j’ai pu attirer l’attention de mon fils pour la plateforme en ligne ChallengeU. C’est simple, un accès à Internet, sur ordinateur, tablette ou cellulaire, c’est tout ce que nécessite cet outil de formation aux adultes.
Avec ChallengeU, j’ai eu l’impression d’enfin avoir trouvé un allié. Une option à proposer à mon enfant qui se rapprochait de son mode de vie. Une formation gratuite, à distance, complètement en ligne et sans horaire fixe. Une formation reconnue, associée à des centres de services scolaires pour passer les examens du Ministère dans un Centre de formation des adultes et obtenir un diplôme. Je découvrais une méthode dynamique et moderne adaptée à sa clientèle qui utilise la technologie pour communiquer, guider, informer, encourager et surtout éduquer.
La formation prend plusieurs formes et est accompagnée d’outils pour motiver et aider à persévérer. Des vidéos, des explications animées, un groupe de discussion sur Facebook, des professeurs disponibles pour répondre aux questions, des cours conçus pour bien préparer les candidats aux examens du Ministère, des conseillers en choix de carrière toujours à un clic, sur l’ordinateur, la tablette ou le cellulaire.
Apprendre pour gagner, j’ai utilisé cette phrase pour engager la conversation avec mon garçon et lui parler de la plateforme et valider son intérêt et sa motivation. Je le connais bien, avec lui, tout est motif à compétition. Si vous saviez le nombre de fois où nous avons chronométré le temps qu’il mettait pour ranger sa chambre sans qu’il se rende compte qu’il la rangeait, trop occupé à vouloir battre son dernier chrono!
Je lui ai proposé un défi, trouver une solution pour retourner aux études, peu importe la méthode et s’il réussissait, je lui donnerais de l’argent pour son voyage en Angleterre pour aller voir ses joueurs de soccer favoris.
Vous avez compris que l’important, c’est de trouver ce qui donnera envie à votre enfant d’apprendre pour gagner. Gagner en estime, en fierté d’avoir réussi, en connaissance, en possibilité d’emploi et en bout de ligne gagner sa vie et pouvoir peut-être à son tour être un adulte significatif dans la vie d’un jeune.
Il n’est jamais trop tard pour valoriser l’éducation et pour reprendre un parcours scolaire menant vers un diplôme d’études secondaires. Que vous ou votre enfant choisissiez l’école aux adultes ou que vous optiez pour Challenge U, peu importe. La fierté ressentie lorsqu’on atteint nos objectifs est égale à celle de pouvoir postuler sur des emplois en cochant OUI à la question : Avez-vous terminé votre secondaire.
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est mon fils, qui est allé chercher une équivalence pour pouvoir débuter son cours en vente dans un centre de formation professionnelle à Québec et qui travaille déjà dans la vente dans une boutique de cellulaire.
Natacha, Fière maman d’un jeune de 19 ans qui a trouvé son chemin
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