*Le prénom de l’élève qui témoigne est un nom fictif pour protéger la confidentialité. Le témoignage est basé sur des faits réels, recueillis lors d’une entrevue téléphonique.
Avoir des enfants jeunes et privilégier sa famille
Je m’appelle Laura, j’ai 38 ans. J’ai eu deux enfants très jeune: mon fils a 17 ans et ma fille en a 23. Fonder une famille aussi jeune m’a amenée à lâcher l'école. Quand j'étais enceinte de mon fils, j'ai bien essayé de terminer mon secondaire 5 aux adultes. Mais, juste après sa naissance, mon fils est tombé malade. M’occuper de lui était ma priorité, bien avant l’école!
Pour subvenir aux besoins du foyer, je devais travailler dès que possible. À l'époque, j'ai donc choisi de faire un DEP d'assistance dentaire. Comme le programme ne l’exigeait pas, je n’ai jamais terminé mon français de secondaire 5. Par contre, le DEP m’avait permis d’accumuler des crédits en maths et en anglais.
Évoluer dans sa carrière sans un DES, une mission presque impossible
Après l'obtention de mon DEP, j’ai travaillé pendant des années dans divers bureaux dentaires privés. Il y a environ 10 ans, je suis tombée sur une offre d’emploi pour exercer mon emploi d’assistante dentaire au sein d’une grande université montréalaise. J’ai tout de suite adoré mon expérience dans cette institution! Rapidement, j’ai réalisé qu’il y avait de nombreuses opportunités d’évolution vers des postes de gestion et administration. Par contre, j’ai dû me rendre à l’évidence : le DES était exigé. Encouragée par mes gestionnaires, j’ai décidé d’enfin terminer mon français de secondaire 5.
« T’es faite pour ce métier Laura. Tu dois appliquer pour ce poste, mais... On ne peut pas t’engager si t’as pas ton diplôme. »
Terminer ses études en ligne pour changer son avenir
Parce que j’aimais mon travail et que je désirais vraiment évoluer dans ma carrière, j’ai décidé d’enfin finir mon cours de français de secondaire 5. Au même moment, je suis tombée sur l’émission « Tout le monde en parle » dans laquelle Steve Bégin racontait son expérience avec ChallengeU. Ça m’a mis en confiance et ça a donné de la crédibilité au programme. Je me suis dit « pourquoi pas? Allez, je me lance! ».
Comme j’étais plus âgée, j’avais peur et peut-être un peu honte de retourner à l’école et retrouver en classe avec des gens de l’âge de mon fils. ChallengeU, c’était la solution idéale pour moi, je pouvais faire mon cours en ligne de la maison, sans avoir à me déplacer.
Persévérer malgré les difficultés
On ne va pas se mentir, ça n'a pas toujours été facile. Comme tout le monde, j'ai eu des hauts et des bas. Des fois, ça me tentait moins d’étudier. J’ai d’ailleurs mis plus longtemps à terminer que ce que j’aurais pensé en commençant.
Avec le recul, je me rends compte que la clef du succès, c’est l'assiduité. Les moments ou j’ai perdu le plus de temps, c’est quand je me laissais décourager. Je n’ai pas toujours respecté les objectifs que je m’étais fixée au départ, et c’était une erreur. En réalité, si tu suis ton plan de match, c’est beaucoup plus facile. Parce que sur la plateforme, tout est bien expliqué, les profs sont là. La réussite est à ta portée.
Mais, au final, quand je me suis remis sur les rails, tout s'est bien déroulé. Je suis vraiment fière d’avoir réussi à finir mon cours.
« Parce que sur la plateforme, tout est bien expliqué, les profs sont là. La réussite est à ta portée. »
Apprendre avec le soutien des profs
Ce qui m’a le plus marqué de mon expérience avec ChallengeU, c’est définitivement l'accessibilité des enseignant.e.s. À n’importe quelle heure, à n'importe quel moment, les profs sont là pour toi. Durant mon parcours sur la plateforme, j’ai particulièrement été touchée par une prof exceptionnelle, Johanne. Je n’ai jamais eu de réponses aussi rapides! Elle a toujours su se rendre disponible pour moi. C’était vraiment motivant. À un moment je me suis dit :
« Si la prof est si engagée envers moi, je suis obligée d’être motivée et de réussir. »
En quelque sorte, je me sentais redevable, dans le bon sens, parce que je savais qu’elle comptait sur moi pour réussir.
Reprendre confiance en soi et améliorer sa vie
Terminer mon cours de français de 5 ne m’a pas seulement permis d’obtenir mon DES, ça m’a également permis de reprendre confiance en moi. Je me rends compte qu’avant ça, je me sous-estimais énormément.
Je ne pensais pas que mon expérience allait être si agréable. Finir mon cours avec ChallengeU m'a redonné la piqûre d’apprendre et a boosté ma confiance en moi. Je ne m’y attendais pas, mais ça a eu des répercussions sur de nombreux aspects de ma vie. Finalement, je me suis dit « en réalité, je suis capable de tout ». Par exemple, alors que j’étais adepte des fast-food, j’ai décidé en même temps d’entamer un rééquilibrage alimentaire. C’est comme si je me disais:
« Je suis capable de tout, plus rien ne peut m’arrêter. »
Donner les exemples à ses enfants et s’ouvrir les portes de l’université
Je voulais vraiment terminer mon français de secondaire 5 pour donner l’exemple à mon fils. Lui non plus n’a pas fini son secondaire. Je l’ai poussé à s’inscrire sur ChallengeU, il doit faire son français et ses maths de 4. Sa copine aussi l’encourage, c’est important d’avoir le soutien de ses proches.
Je veux qu’il puisse, tout comme moi, s’ouvrir plus de portes. D’ailleurs, je me suis sentie tellement inspirée qu’après l’obtention de mon DES, j’ai même décidé de commencer un certificat en gestion! Désormais, plus rien ne m’arrête!